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Des mini-drones pour lutter contre les tags et le vandalisme

Le Vif

La compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn va tester des drones aériens miniatures pour lutter contre le vandalisme à bord de ses trains, une technologie controversée en Allemagne, a-t-on appris auprès d’un porte-parole lundi.

La compagnie allemande a indiqué vouloir tester des hélicoptères miniaturisés pouvant être équipés de caméras pour renforcer la surveillance de ses entrepôts où ses trains sont victimes des assauts nocturnes de tagueurs.

« Nous allons faire appel à cette technologie seulement aux endroits où nous rencontrons des problèmes particuliers, là où les tagueurs sont particulièrement actifs », a expliqué le porte-parole.

Cette technologie doit également permettre à la compagnie allemande d’épauler son personnel de sécurité, qui se trouve souvent contraint à parcourir à pied de très grandes distances pour surveiller des sites à la structure parfois complexe, a-t-on précisé.

Selon le fabricant allemand Microdrones, ces appareils d’une envergure d’environ un mètre pour un poids de 1,2 kg peuvent atteindre la vitesse de 54 km/h et sont capables de prendre des photos la nuit s’ils sont équipés d’une caméra infrarouge.

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La compagnie allemande s’est défendue de vouloir protéger ses trains en faisant appel à des drones. « Il s’agit d’hélicoptères miniaturisés, pas de drones », a-t-on assuré.

La Deutsche Bahn a indiqué vouloir lancer « prochainement » une phase test pour se prononcer après la fin de l’année sur un recours durable à cette technologie.

La compagnie de chemins de fer s’est refusée à préciser le nombre d’appareils qu’elle compte acquérir pour sa phase test, se bornant à indiquer que chacun de ces mini-hélicoptères lui coûterait 60.000 euros.

L’année dernière, les tagueurs ont causé à la Deutsche Bahn un préjudice estimé à 7,6 millions d’euros, selon la compagnie.

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