© PHILIPPE GELUCK

Violences conjugales: Khadja Nin et Geluck montent au front

Thierry Fiorilli
Thierry Fiorilli Journaliste

Dans le cadre du déconfinement et en vertu des pouvoirs spéciaux de l’exécutif, quarante organisations réclament au gouvernement fédéral « un plan d’action national de lutte contre les violences conjugales, impliquant une réelle coordination à tous les niveaux de pouvoir et incluant le secteur associatif ».

Les signataires, représentés par Vie féminine et la Ligne d’écoute violences conjugales, sont soutenus par la chanteuse Khadja Nin et le dessinateur Philippe Geluck.

Ils demandent  » une protection de toutes les victimes, ce qui implique des directives claires et contraignantes au niveau de la justice et des services de police, des moyens à la hauteur de leur mise en oeuvre et une accélération des procédures  » ;  » une prise en charge des auteurs de violences (groupes de responsabilisation et d’accompagnement, etc.) pour réduire les risques de récidive et permettre aux victimes de se reconstruire  » ;  » une politique de prévention, dans plusieurs domaines : médias, santé, enseignement, économie, sports, culture, éducation  » ;  » une attention aux femmes les plus vulnérables et à leurs enfants (en séjour précaire, sans abri, porteuses de handicap, à mobilité réduite, sans revenus…) avec une adaptation des dispositifs aux difficultés spécifiques à chaque cas de figure pour que toutes les femmes rencontrent et disposent pleinement de leurs droits fondamentaux « .

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