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Van Overtveldt rétropédale sur les lanceurs d’alerte

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

Il était écrit que, sous Charles Ier, les lanceurs d’alerte trouveraient protection. Ces personnes qui décident de dénoncer des violations potentielles des règles du marché financier mais qui ont parfois besoin, avant de franchir le pas, d’un coup de pouce pour assurer leurs arrières.

La suédoise leur promettait plein et entier soutien, jusqu’à inciter financièrement les langues à se délier. Rien n’obligeait le gouvernement fédéral à pousser le zèle aussi loin, pas même la réglementation européenne à transposer dans la loi belge. Mais la majorité parlementaire veillait au grain.

Elle a rappelé son ministre des Finances, Johan Van Overtveldt (N-VA, photo), à moins de témérité. Un amendement déposé par la N-VA et cosigné par le MR, le CD&V et l’Open VLD, a brisé net l’élan. A la trappe,  » le système d’octroi d’incitations financières aux informateurs « , jugé  » quand même innovateur au regard de la tradition juridique belge « . Sous le regard désolé de l’opposition Ecolo-PS, Johan Van Overtveldt s’est incliné sans mauvaise grâce. Téléphoné, le rétropédalage ? A peine.

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