Jean-Claude Van Cauwenberghe. © Belga

Van Cau, la revanche

Nicolas De Decker
Nicolas De Decker Journaliste au Vif

On dit de l’éléphant qu’il a la mémoire éternelle, et donc la rancune tenace. Jean-Claude Van Cauwenberghe, lui, a en tout cas la défense inusable.

Mardi matin, invité de La Première, il a tenu à épingler Philippe Courard. Sourire en coin, Van Cau s’est régalé à rappeler  » le concert de huées  » qu’avait eu à subir l’actuel président du parlement de la communauté française et bourgmestre d’Hotton, qui s’est copieusement fait conspuer par les militants, au  » rassemblement participatif  » tenu à Bruxelles, samedi 3 juin, par le Parti socialiste.

L’Ardennais a, il faut le dire, vainement tenté de défendre le cumul devant une foule militante déchaînée. Cela n’a pas échappé au Carolorégien, qui était là aussi, samedi, et qui se souvenait que Courard, Philippe, avait été ministre, à une autre époque, celle des  » affaires  » à Charleroi. Et qu’à cette autre époque, il avait réclamé de Van Cauwenberghe, Jean-Claude, qu’il abandonnât tous ses mandats, jusqu’à son dernier petit siège de conseiller communal. Van Cau n’avait pas cédé. Mais il n’a pas oublié. Il n’oubliera jamais, jusqu’au cimetière des éléphants.

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