© BELGA

« Une grève ne doit pas être soutenue par un parti politique »

Le ministre wallon de l’Economie Jean-Claude Marcourt affirme samedi dans La Libre que le rôle du Parti socialiste ne doit pas être dans la contestation sociale et se positionne « contre les grèves ».

« Les grèves ne sont pas politiques. Je suis contre les grèves. Elles sont un échec. Les partis ont d’autres moyens », lance le vice-président PS des gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Selon lui, « les militants doivent aller sur les sites de grève, mais pas les mandataires. Le rôle du PS n’est pas d’être dans la contestation sociale. Le mélange des genres qui dirait qu’une grève sociale doit être soutenue par un parti politique, c’est une erreur ».

A ses yeux, le « chantier des idées » que mènera bientôt le PS « doit permettre de retrouver le peuple de gauche » car « on a confondu notre discours et celui d’un gouvernement présidé par le premier d’entre nous, qui a dû faire des compromis ». M. Marcourt apporte toutefois son soutien à l’ancien Premier ministre Elio Di Rupo, président du PS: « contrairement à ce que l’on dit, ce n’est pas un homme seul ».

Interrogé sur la présidence de la fédération liégeoise du PS, Jean-Claude Marcourt se réfère à Guy Mathot « qui avait une vraie volonté de changer le PS et de secouer les structures ».

Alors que l’ancien ministre Jean-Pascal Labille a laissé entendre dernièrement qu’il pourrait se présenter à cette présidence, M. Marcourt plaide pour une approche évolutive et le mouvement collectif. « Jean-Pascal a des qualités immenses, je ne partage pas toujours son sens du timing », lance-t-il.

Contenu partenaire