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Une force pour lutter contre le trafic d’êtres humains

Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) a mis sur pied une task force destinée à lutter contre les trafiquants d’êtres humains, a-t-il expliqué samedi lors du journal de la mi-journée sur VTM.

« Si on prend des mesures plus sévères à Calais, nous devons prendre en compte le fait que les réseaux de trafiquants vont se déplacer ici. Mieux vaut prévenir que guérir », a ajouté le ministre.

La taskforce réunit tous les acteurs concernés par la lutte contre le trafic d’êtres humains. Si la police fédérale en a la direction, la police locale, le parquet, l’Office des Etrangers, Fedasil, le gouverneur… sont également impliqués. Le but est que les informations utiles soient rassemblées, que des actions préventives soient mises sur pied, que les réseaux de trafiquants soient cartographiés et que l’on puisse agir avec les pays voisins.

La police belge a dressé depuis le début de l’année dernière 372 procès-verbaux pour trafic d’êtres humains mais les réseaux n’ont pas encore été cartographiés. Ces procès-verbaux concernent 335 suspects dont 40% apparaissent dans plusieurs dossiers, précise le cabinet Jambon. Les trafiquants sont le plus souvent de nationalité belge. Viennent ensuite les Afghans, les Irakiens, les Iraniens et les Albanais.

Du côté des victimes, 467 migrants clandestins ont été interceptés au 1er semestre de cette année en province de Flandre occidentale soit 10% de moins que l’an dernier à la même époque, souligne le ministre. Le top-3 des nationalités représentées est constitué par les Syriens suivi des Algériens et des Marocains.

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