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Une enquête interne du CD&V révèle une crise profonde

Les « douze apôtres », le groupe de travail qui doit évaluer le CD&V, n’aboutissent pas à une image très flatteuse du parti, ressort-il samedi de documents provisoires que le journal De Standaard a pu consulter.

Le groupe de travail a interviewé des représentants de partis, des députés, des bourgmestres et des militants. Les critiques exprimées dans ce premier recueil de réactions et de recommandations ne sont pas tendres.

Au sommet du parti, seuls la figure de proue de la campagne Hilde Crevits et le président Wouter Beke sont épargnés. D’autres personnalités telles que Joke Schauvliege, Kris Peeters et Pieter De Crem sont qualifiées de « trop peu enthousiastes » et de « mismatch » dans leur rôle au sein du gouvernement. La manière dont le parti a établi sa liste pour les élections est également sous le feu des critiques. Pas assez transparente, pas assez novatrice, indique-t-on.

De leur côté, les députés au Parlement étaient « insuffisamment visibles » durant la campagne. Si certains maitrisent bien leur dossier, d’autres ont à peine levé le petit doigt. Les députés se plaignent, eux, d’un « manque de respect ».

Le siège du parti n’est pas en reste. La prise de décision se fait dans les coulisses et il est question d’une « ambiance de travail sans engagement de 10h00 à 16h00 ». Le rapport définitif de cette évaluation interne est attendu à la mi-septembre.

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