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Une des personnes arrêtées en Grèce aurait un lien avec la cellule terroriste belge

L’un des deux personnes arrêtées samedi à Athènes, dans le cadre de l’enquête sur l’attentat terroriste déjoué en Belgique, pourrait finalement avoir un lien avec l’affaire, a indiqué dimanche soir le parquet fédéral, revenant sur ce qu’il avait laissé entendre plus tôt dans la journée. Il y a assez d’éléments pour demander une extradition vers la Belgique, a déclaré un porte-parole du parquet fédéral.

« Après un examen approfondi des éléments d’enquête disponibles, il est apparu dans le courant de l’après-midi qu’il y avait suffisamment d’éléments permettant de demander l’extradition d’une des deux personnes arrêtées hier (samedi, ndlr) à Athènes », a précisé dimanche soir le parquet fédéral dans un bref communiqué.

Dans un premier temps, le parquet avait indiqué que les deux personnes arrêtées samedi à Athènes n’étaient pas impliquées dans le dossier. Le parquet fédéral s’est toutefois refusé à révéler l’identité du suspect afin d’assurer le bon déroulement de l’enquête.

Selon l’AFP, citant une source policière grecque, il s’agirait « d’un Algérien de 31 ans qui a purgé une peine de prison en Grèce jusqu’au printemps 2014 pour des vols. »

On a par ailleurs appris dimanche que les deux djihadistes abattus jeudi à Verviers provenaient de Molenbeek, où deux perquisitions ont eu lieu dimanche matin dans le cadre de cette même affaire, a indiqué dimanche la bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, à l’agence Belga.

Le parquet fédéral avait annoncé dans la matinée que deux nouvelles perquisitions étaient menées dans la Région de Bruxelles-Capitale, sans divulguer l’endroit précis de ces perquisitions. Toujours selon le parquet, ces perquisitions n’ont donné lieu à aucune arrestation.

Jeudi soir, 13 personnes ont été interpellées lors de perquisitions menées à Verviers, Molenbeek-Saint-Jean, Bruxelles et Berchem-Sainte-Agathe. D’autres perquisitions ont également eu lieu à Anderlecht et Liedekerke.

Lors d’une opération jeudi soir à Verviers, deux djihadistes avaient ouvert le feu sur les forces spéciales de la police fédérale avant d’être abattus. Quant au cerveau présumé, selon divers médias, de la cellule djihadiste démantelée, Abdelhamid Abaaoud, il n’a pas encore été arrêté, a laissé entendre dimanche le ministre de la Justice, Koen Geens. « Les arrestations d’hier n’ont pas permis de l’intercepter. Mais on le recherche et je suppose qu’on réussira à le trouver », a déclaré M. Geens sur le plateau de la VRT.

Ce Belge de 27 ans, d’origine marocaine, se trouverait en Grèce mais ne figure pas parmi les personnes arrêtées samedi dans ce pays. Le parquet n’a pas souhaité communiquer à son sujet.

Ce matin:

Deux personnes arrêtées à Athènes ne sont pas impliquées dans le dossier

Deux personnes arrêtées samedi à Athènes dans le cadre de l’enquête sur l’attentat terroriste déjoué en Belgique ne sont pas impliquées dans le dossier, a indiqué le parquet fédéral samedi soir.

« Nous avons vérifié une série d’éléments avec les autorités grecques et il s’avère que ces personnes ne sont pas impliquées dans l’affaire qui nous occupe », a précisé un porte-parole du parquet.

Il avait d’abord été question de quatre arrestations en Grèce dans le cadre de cette enquête. Mais il n’était pas établi que le chef présumé du réseau djihadiste figurait parmi ces suspects.

Abdelhamid Abaaoud, un Belge de 27 ans d’origine marocaine, a été identifié par les médias comme le cerveau présumé des attentats déjoués jeudi contre la police en Belgique.

Le parquet n’a pas souhaité communiquer sur cet homme.

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