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Un quart d’accueillants en moins à Bruxelles et en Flandre

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Selon une information rapportée par le quotidien De Morgen, Bruxelles et la Flandre comptent un quart d’accueillants de moins qu’en 2009. En cinq ans, le nombre de places a baissé de 7.000 à 5.300.

Le journal explique cette baisse spectaculaire par les obstacles qui se dressent sur la route des (futurs) accueillants. Ainsi, les accueillants ne bénéficient pas de garantie de revenu puisqu’ils sont payés en fonction des heures d’accueil assurées par enfant. De plus, le nouveau décret flamand relatif à l’accueil des enfants impose des critères stricts qui entraînent des frais élevés.

Les gardiens d’enfants sont également mécontents de leur statut incertain même si la Flandre démarre un projet pilote à ce sujet en 2015. Interrogée par De Morgen, Leen Du Bois du service de l’enfance de la Communauté flamande, Kind en Gezin, attribue cette diminution à une évolution sociale. « De nombreuses jeunes femmes préfèrent se lancer sur le marché du travail plutôt que de devenir accueillantes à la maison. Elles trouvent que ce travail exerce un impact trop important sur leur habitation et leur famille, même si ces deux, trois dernières années on assiste à une recrudescence de l’appréciation à l’égard de puériculteurs et d’accueillants, ce qui pourrait avoir un effet positif sur ceux qui souhaiteraient se lancer ».

Les accueillants d’enfants gardent des enfants de 0 à 3 ans à leur domicile. Les accueillants conventionnés bénéficient d’un défraiement de Kind en Gezin ou de l’ONE et de certains droits de sécurité sociale.

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