Un millier de manifestants CGSP se sont réunis devant la gare de Jambes (Namur) avant d’entamer une manifestation dans les rues de Jambes et Namur pour « défendre les services publics ». Quelques pétards résonnent mais l’ambiance est relativement calme.
Quatre prises de paroles sont prévues au cours de la manifestation qui prendra fin devant le Parlement wallon.
La CGSP-Cheminots prendra la parole au départ de la gare. La CGSP Admin et Tram-Bus-Métro se feront eux entendre à hauteur du rond-point Josephine-Charlotte, avant de traverser la Meuse. Un discours sera encore donné devant le cabinet d’Alda Greoli avant la fin de la manifestation et l’ultime intervention du secrétaire général de la CGSP wallonne, Patrick Lebrun.
« Nous allons lutter contre la volonté de privatisation »
« Ensemble, nous les cheminots, nous allons lutter contre la volonté de privatisation », a indiqué, Michel Abdissi, le président de la CGSP Cheminots, lors de la première prise de parole, avant le début de la manifestation des services publics à Namur.
« Vous devez savoir que la privatisation, ce sont 10.000 emplois qui sont menacés à l’horizon 2020 », a-t-il précisé. Le président s’est aussi prononcé sur la précarisation de l’emploi statuaire et contractuel, au recours à l’intérim dans la fonction publique ainsi qu’à la réforme des pensions et à l’instauration d’un service minimum. « Le service minimum, c’est toute la sécurité sur les rails qui est en danger ».
Après ce premier discours, le cortège s’est mis en route vers le rond-point Joséphine-charlotte.
