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Un migrant sur quatre confronté à des violences policières

La police fédérale indique mercredi avoir pris connaissance de l’enquête effectuée par Médecins du Monde selon laquelle un migrant sur quatre affirme avoir déjà subi des violences de la part de policiers belges.

« Il est difficile de réagir dès à présent car nous manquons d’éléments concrets. Nous espérons que l’enquête du Comité P amènera plus de clarté », précise Sarah Frederickx, porte-parole de la police fédérale.

« On fait mention de la police, mais de laquelle s’agit-il? De la police fédérale ou d’une police locale? Il est difficile de vérifier les faits et de juger s’il s’agit d’actes inacceptables », poursuit la porte-parole.

Sarah Frederickx souligne le fait que le Comité P mène en ce moment une enquête à propos de violences contre les migrants de transit et on en attend les résultats. « Nous allons voir ce que donne cette enquête et si nous pouvons agir sur cette base », dit encore Mme Frederickx.

Jambon s’interroge sur « la représentativité de l’enquête »

Le rapport de Médecins du monde a été transmis au ministre de l’Intérieur et au secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Theo Francken.

« Nous prenons acte de ce rapport mais l’enquête du Comité P est plus importante pour nous car elle est menée depuis longtemps et va plus loin. Elle nous dira dans quelle mesure certaines allégations de Médecins du monde ont du sens », a précisé le porte-parole de Jan Jambon sans en dire davantage sur le contenu du rapport de l’ONG. « Mais nous nous posons tout de même des questions sur sa représentativité », a-t-il ajouté.

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