Un doctorat, et après ?

Soraya Ghali
Soraya Ghali Journaliste au Vif

Quelle vie après une thèse, en dehors de la voie réputée « royale » de la recherche publique ? Cette question était restée un angle mort de la recherche.

Le Girsef (Groupe interdisciplinaire de recherche sur la socialisation, l’éducation et la formation), lié à l’UCLouvain, a enquêté auprès de 268 docteurs fraîchement diplômés de l’ULB, de l’UMons, de Saint-Louis et de l’UCLouvain. Résultat : le taux d’emploi s’élève à 80 %, un an après l’obtention du doctorat.

L’université reste le principal employeur. Les docteurs sont peu nombreux à vouloir quitter l’université, mais décrocher un poste permanent demeure incertain – leur nombre n’a pas cru, contrairement au nombre de  » thésards « . La très grande majorité devra donc trouver un emploi ailleurs que dans la recherche publique, dans le privé (où la stabilisation d’emploi se révèle la plus élevée) ou dans l’enseignement supérieur.

Pour celles et ceux qui n’ont connu que la recherche scientifique, soit elles/ils poursuivent une carrière à l’université, soit elles/ils se retrouvent dans la précarité.

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