L'interpellation est à mettre dans le contexte de la découverte d'armes ayant servi aux tueries en novembre 1986 à Ronquières (Hainaut). Dans les années 80, Philippe V. était membre de la cellule d'enquête Delta, sous la direction du juge d'instruction de Termonde Freddy Troch. En novembre 1986, V. était à l'origine de l'importante découverte d'armes réalisée dans le canal Bruxelles-Charleroi. Un an plus tôt, une recherche identique n'avait pourtant donné aucun résultat. V. a toujours affirmé que cette fouille avait été réalisée dans le cadre du travail policier classique. Mais, en 2013, l'enquête scientifique a démontré que les armes en question n'avaient été jetées dans le canal que quelques jours avant leur découverte. Cela a renforcé la conviction du juge d'instruction et de l'équipe d'enquête que des manipulations étaient en jeu. Après deux commissions d'enquête et trois décennies de recherches, les auteurs de cette vague de braquages et d'assassinats commis entre 1982 et 1985, qui ont fait 28 morts, dont des enfants, n'ont toujours pas été identifiés. L'intention des tueurs du Brabant n'a jamais été déterminée non plus. (Belga)
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Tueurs du Brabant: interpellation d'un ancien enquêteur soupçonné de manipulation d'enquête
(Belga) Un ancien gendarme de la brigade de Termonde qui a travaillé sur les tueries du Brabant, Philippe V., a été interpellé mardi soir, affirment mercredi RTL Info, la VRT et De Standaard. Il est soupçonné d'avoir manipulé l'enquête en 1986 et d'avoir caché des informations qui auraient pu faire progresser les investigations. L'équipe d'enquête actuelle parle d'enquête manipulée.

L'interpellation est à mettre dans le contexte de la découverte d'armes ayant servi aux tueries en novembre 1986 à Ronquières (Hainaut). Dans les années 80, Philippe V. était membre de la cellule d'enquête Delta, sous la direction du juge d'instruction de Termonde Freddy Troch. En novembre 1986, V. était à l'origine de l'importante découverte d'armes réalisée dans le canal Bruxelles-Charleroi. Un an plus tôt, une recherche identique n'avait pourtant donné aucun résultat. V. a toujours affirmé que cette fouille avait été réalisée dans le cadre du travail policier classique. Mais, en 2013, l'enquête scientifique a démontré que les armes en question n'avaient été jetées dans le canal que quelques jours avant leur découverte. Cela a renforcé la conviction du juge d'instruction et de l'équipe d'enquête que des manipulations étaient en jeu. Après deux commissions d'enquête et trois décennies de recherches, les auteurs de cette vague de braquages et d'assassinats commis entre 1982 et 1985, qui ont fait 28 morts, dont des enfants, n'ont toujours pas été identifiés. L'intention des tueurs du Brabant n'a jamais été déterminée non plus. (Belga)