Les tueurs du Brabant courent toujours, police et justice à leurs trousses. Depuis plus de trente ans.... © DIDIER LEBRUN/PHOTO NEWS

Tueries du Brabant: les enquêteurs veulent un procès « dans les trois ans »

Les enquêteurs de la cellule en charge du dossier des tueries du Brabant veulent « mener » celui-ci « à un procès », « dans les trois ans », a affirmé dimanche midi, le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V), interrogé au cours du Journal télévisé de la chaîne commerciale VTM.

Les tueries du Brabant évoquent plusieurs faits sanglants, principalement des braquages, commis entre 1982 et 1985, et qui ont coûté la vie à au moins 28 personnes, sans que les auteurs n’aient pu jusqu’ici être identifiés.

Au cours de la semaine écoulée, ce dossier a connu de nouveaux remous. Selon le quotidien « Het Laatste Nieuws », citant plusieurs sources, l’équipe d’enquêteurs en charge des tueries du Brabant ne croit plus que l’ex-gendarme Christiaan Bonkoffsky est le « Géant ».

Il y a six mois était apparu que Christiaan Bonkoffsky aurait avoué peu avant sa mort à son frère qu’il avait des liens avec la bande de tueurs, ce qui avait suscité l’espoir de l’équipe d’enquêteurs.

L’annonce de la thèse du Géant a permis de générer 400 nouvelles indications.

Interrogé dimanche par VTM, le ministre Geens n’a pas souhaité faire de commentaires sur le contenu de ces informations récentes. « On n’a jamais travaillé plus durement sur le dossier de la bande de Nivelles qu’au cours des dix dernières années. Les gens du parquet fédéral et de la police judiciaire fédérale qui y travaillent, sont les meilleurs qui peuvent le faire sur ce terrain. Le fait que l’on insiste tant sur le silence est plus un bon signe qu’un mauvais signe », a-t-il assuré.

Selon ces enquêteurs, il devrait y avoir un procès dans ce dossier dans les trois ans.

« Ces gens que je connais très bien et dont j’ai une très bonne perception, à partir d’autres dossiers qu’ils ont mené à bonne fin, m’on dit qu’ils voulaient mener l’affaire à un procès d’ici trois ans. Ils travaillent pour cela jour et nuit », a précisé le ministre de la Justice.

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