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Trois quarts des Bruxellois sont d’accord de limiter la vitesse

Trois quarts (74,8%) de la population bruxelloise estiment que la vitesse du trafic routier doit être réduite et qu’elle constitue le paramètre le plus important à changer pour renforcer la sécurité routière dans la capitale, ressort-il d’une enquête en ligne destinée à mettre en avant leurs priorités et préoccupations majeures, dans le contexte des Etats-généraux bruxellois de la sécurité routière.

Cet événement organisé sur plusieurs mois et clos mardi par la secrétaire d’Etat bruxelloise à la Sécurité routière Bianca Debaets (CD&V) a vu divers groupes de citoyens, d’associations et d’experts se réunir pour débattre de la problématique et pour formuler des recommandations.

« J’ai toujours été favorable à une zone 30 généralisée en Région bruxelloise, à l’exception des grands axes régionaux. Je me réjouis de constater qu’une énorme majorité des Bruxellois est en fait du même avis », a commenté Mme Debaets.

Selon la secrétaire d’Etat, la vitesse est aussi régulièrement arrivée en tête des facteurs influents lors des discussions intervenues entre experts et associations de terrain. La Région a investi des millions d’euros dans l’acquisition de radars, de lidars et de radars-tronçons supplémentaires. « Plus que jamais, nous appelons les bourgmestres et les zones de police de Bruxelles à en faire beaucoup plus usage et à contrôler de plus en plus », a-t-elle ajouté.

Selon l’enquête en ligne, le manque de respect entre les différents usagers de la route constitue le principal problème des 1.500 citoyens bruxellois interrogés. D’après Bianca Debaets, le nombre de Bruxellois ayant déjà vécu un cas d’agressivité dans le trafic (37%) est le plus élevé du pays. Une des recommandations prône la mobilisation des agents de police à pied et à vélo, à même d’intervenir plus rapidement et plus facilement face aux comportements antisociaux et dangereux, tels que le stationnement en double-file ou le blocage des transports en commun par des voitures.

Parmi les automobilistes interrogés, beaucoup se plaignent du fait que la signalisation et les aménagements routiers ne sont pas suffisamment clairs.

« Je ne peux que donner raison à ces automobilistes: nous devons amener plus de clarté et de lisibilité dans les aménagements routiers bruxellois. Aller vers une zone 30 généralisée créera plus de clarté. Nous pourrons lier cela à une vaste campagne de sensibilisation avec les modifications d’infrastructure nécessaires. Une approche globale et cohérente, en concertation avec les communes, est nécessaire pour faciliter cette clarté », a conclu Mme Debaets.

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