Trois femmes bien implantées localement – Véronique Salvi à Charleroi, Isabelle Poncelet au Luxembourg et Vanessa Matz à Liège – ne se présenteront pas aux élections communales de 2018.
Alors que le groupe Sudpresse rapportait samedi que les trois personnalités humanistes avaient fait part de leur volonté de prendre du recul ou de carrément arrêter la politique, le parti a précisé en fin de matinée qu’elles ne quittaient pas le cdH pour autant.
Cheffe de groupe cdH à la Fédération Wallonie-Bruxelles et conseillère communale à Charleroi, Véronique Salvi a annoncé son retrait de la vie politique en 2019, au terme du double mandat qu’elle exercera jusqu’au bout, « par loyauté pour ses électeurs ». La députée humaniste évoque des raisons familiales.
Première femme bourgmestre à Habay (province de Luxembourg) après avoir été députée provinciale, Isabelle Poncelet a pour sa part signalé qu’elle ne serait pas candidate à sa succession. Mais elle figurera par contre bien sur la liste des communales en 2018, souligne Marie-Adélaïde Defourny, attachée de presse du cdH.
Quant à Vanessa Matz, malade depuis plusieurs mois, elle ne participera pas non plus aux élections communales de 2018. Elle a toutefois indiqué à l’agence Belga qu’elle ne quittait pas le cdH et la vie politique pour autant. « Mon état de santé ne me permet pas actuellement d’être candidate aux élections communales de 2018. Je n’ai jamais dit que je ne serai pas candidate en 2019 », a-t-elle tenu à réagir.
La récente crise politique francophone déclenchée par le parti humaniste n’aurait joué aucun rôle dans leur décision, selon les principales intéressées.
