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Tous les enseignants, sauf ceux du supérieur, figurent dans la liste des métiers pénibles

Les enseignants de l’enseignement maternel, primaire, secondaire, professionnel et spécial sont tous sur la liste des métiers pénibles dans la fonction publique, à en croire une liste diffusée jeudi par les syndicats

Ceux de l’enseignement supérieur n’en font par contre pas partie, tout comme les directeurs d’école. Outre des fonctions à risque comme policier, pompier, agent de la protection civile ou militaire, on retrouve notamment dans la liste les facteurs, les contrôleurs aériens, les cheminots, les infirmiers, le personnel soignant ou encore les gardiens de prison.

La liste -qui est à prendre ou à laisser, selon les syndicats, alors que le gouvernement évoque un texte à discuter- est le résultat de négociations entre les syndicats et le ministre des Pensions Daniel Bacquelaine. Le gouvernement se prononcera dessus ce vendredi en conseil des ministres. Le document ne comprend pour le moment que des fonctions du secteur public. Des négociations, qui promettent d’être encore plus complexes, ont par ailleurs débuté pour le privé.

La liste diffusée par les syndicats spécifie le degré de pénibilité sur une échelle allant de 1 à 4. Au sein des entreprises publiques, on retrouve ainsi les facteurs (degré 2) et les trieurs de nuit (2) pour la poste, les éboueurs chargés de la collecte des déchets ménagers (3), les chauffeurs de bus et de trams (2) ou encore les travailleurs de Belgocontrol « qui assurent directement et effectivement le contrôle du trafic aérien » (4).

Pour la SNCB et Infrabel, de nombreux métiers figurent sur la liste: personnel roulant (3), personnel non roulant (degré non spécifié), agents de triage, de maintenance, entretien des lignes (2), agents de sécurité de Securail (3), poseurs de voies et personnel de caténaire (3), personnel d’entretien technique (2), des cabines de signalisation (3) et de gare (2). Dans le département de la sécurité apparaissent entre autres les militaires (4), le service de sécurité militaire (3), les policiers (4), les pompiers professionnels « participant directement à la lutte contre le feu » (4), le personnel opérationnel de la protection civile (3) et les opérateurs téléphoniques du 112 (2). Mais également les agents pénitentiaires (3) et ceux de sécurité (1) et les enseignants dans les établissements pénitentiaires ou dans les institutions d’aide à la jeunesse (2) pour la justice.

Dans le secteur de la santé, on retrouve les infirmiers (3) et le personnel soignant (3) « des hôpitaux, centres de soins et autres institutions reconnus par les pouvoirs publics » et les ambulanciers (3). A noter encore la présence du personnel pédagogique et d’encadrement dans le domaine de l’assistance à la jeunesse et les institutions communautaires (2), de celui des centres fermés (3) et des puéricultrices et du personnel d’encadrement pour l’accueil d’enfants (2).

Les enseignants de l’enseignement maternel (2), primaire (1), secondaire (1), professionnel (2) et spécial (2) sont donc sur la liste, au contraire de ceux du supérieur.

Y figurent enfin des professions comme les douaniers dans les aéroports et ports (2), les ouvriers forestiers (1), le personnel navigant (2), les lamaneurs ou « pilotes de navire » (4), les contrôleurs du trafic maritime (4) ou le personnel qui travaille à grande hauteur, sur des lignes à haute tension, qui escalade les pylônes ou qui entretient le réseau de distribution de l’eau (1).

Belga

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