Theo Francken, secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration © BELGA/Eric Lalmand

Theo Francken poursuit le durcissement de sa politique en matière d’asile

La politique du secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Theo Francken (N-VA), va se durcir, ressort-il de sa déclaration de politique générale pour 2017, présentée dans les journaux De Standaard et SudPresse samedi.

Le règlement européen de Dublin détermine le pays responsable pour une demande d’asile, en examinant notamment le pays d’arrivée du réfugié en Europe ou la situation familiale (membre de la famille ayant déjà obtenu un permis de séjour…). Theo Francken veut utiliser plus amplement cette procédure pour envoyer le plus de dossiers possibles vers d’autres pays européens.

En 2015, 1.913 personnes ont été rapatriées de force dans le cadre de cette procédure. En 2016, ce chiffre devrait être plus important, selon De Standaard et SudPresse.

Le secrétaire d’État plaide, en outre, pour effectuer aussi vite que possible les transferts vers la Grèce. « Ce n’est que de cette manière que les demandeurs d’asile comprendront qu’ils ne peuvent choisir eux-mêmes leur pays d’asile ». Le recours à la procédure de Dublin est également un moyen pour Theo Francken de réduire la charge de travail du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides.

D’autres mesures sont envisagées par le secrétaire d’État, détaille Sud-Presse, telles que la signature d’une déclaration par les primo-arrivants pour introduire une demande de séjour, un contrôle plus strict des visas étudiants, le rallongement de la durée maximale d’une personne en séjour illégal au sein d’un centre fermé ou encore la rationalisation et la simplification de la récupération des frais de rapatriement.

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