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Terminus De Lijn déplacé: « il était nécessaire d’exécuter la menace »

Pour contraindre tout le monde à se mettre autour de la table afin d’aborder le problème du terminus des bus de De Lijn sous la gare du Nord, à Bruxelles, la société de transport en commun se devait de mettre d’abord à exécution sa menace de déplacer son terminus, a affirmé mercredi le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts (N.VA), devant le parlement flamand.

Répondant à des questions de Marino Keulen (Open Vld) et Karin Brouwers (CD&V), M. Weyts a également dit espérer que les discussions entre De Lijn et la Région bruxelloise permettront de dégager « une solution structurelle » pour la propreté et la sécurité de la gare du Nord.

De Lijn et les services compétents de la Région bruxelloise se sont assis autour de la table mardi. Les discussions se seraient déroulées de manière constructive. Il y aurait été convenu de procéder plus régulièrement au nettoyage du terminus et d’y prévoir des passages plus réguliers de patrouilles de police. Des résultats de ces échanges sont attendus cette semaine. De Lijn avait annoncé vendredi que ses bus ne s’arrêteraient plus à la gare du Nord à Bruxelles, pour des raisons de sécurité et d’hygiène. La société flamande de transport en commun a dès lors déplacé ses arrêts à la place Rogier, ce qui a fait réagir les autorités bruxelloises, pour qui cette décision unilatérale est contraire à l’accord de coopération de 1991 portant sur les lieux d’arrêts des véhicules de De Lijn et les procédures d’adaptation du réseau. Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort avait indiqué vendredi au parlement qu’il convoquerait De Lijn. L’entreprise et les services compétents de la Régions se sont rencontrés mardi, a-t-on appris mercredi, sans plus de détails. De son côté, la police locale a commencé mardi à verbaliser les bus de la société flamande qui monopolisent, à l’arrêt, le site propre des bus, situé rue du Progrès.

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