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Tensions et ruptures à la FEF

Les étudiants des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur (FUNDP) et de l’Université de Mons (UMons) ont quitté la Fédération des étudiants francophones (FEF), lui reprochant un fonctionnement et des prises de décision manquant de transparence et de débat.

A Mons, on pointe spécifiquement du doigt « l’influence grandissante d’un parti d’extrême gauche », en l’occurrence le COMAC (organisation des jeunes du Parti du travail de Belgique, PTB), auquel appartient le président du Conseil fédéral.

Les étudiants montois (ORE) et namurois (AGE) n’ont cependant pas rejoint l’autre organisation estudiantine, l’Unécof (Union des étudiants de la communauté française, l’autre organisation estudiantine), car « leurs idées ne correspondent pas à nos attentes ». En mai dernier, le conseil des étudiants de la Haute école de la province de Liège avait déjà quitté la FEF.

Cette dernière rejette les critiques. Soulignant avoir toujours vécu des périodes sans certains conseils étudiants, elle rappelle que débutait cette semaine une réflexion sur une réforme de son conseil fédéral, à laquelle les étudiants namurois et montois n’ont pas souhaité participer.

Quant à l’influence du COMAC, la FEF souligne que le président du Conseil fédéral, Ludovic Voet, a été élu et que son mandat arrive à terme en décembre. La FEF est une asbl a-partisane n’ayant aucun lien structurel avec quelque parti que ce soit, relève son président, Michaël Verbauwhede.

Il se dit prêt à entendre les critiques sur le fonctionnement de l’asbl, mais regrette à son tour un manque de dialogue de la part des intéressés. Toutes les positions fondamentales de la FEF sont prises en Conseil général, rappelle-t-il encore.

Levif.be avec Belga

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