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Taxer la malbouffe rapporterait plus de deux milliards

En 20 ans, une taxe de 10% sur les collations grasses et les boissons sucrées permettrait un gain en matière de soins de santé de 2,2 milliards d’euros, selon une étude de l’université de Gand, que relayent Le Soir et les journaux du groupe Mediahuis lundi.

Une taxe de 10% sur les collations peu équilibrées, les bonbons et les boissons sucrées permettrait non seulement d’alimenter les caisses de l’Etat, mais elle provoquerait, à terme, un allégement des caisses de la Sécu en diminuant le poids des maladies cardiaques et du diabète, dont le lien avec l’obésité est établi.

Sur 20 ans, on économiserait environ 184.000 années de « vie en bonne santé », affirment l’économiste Lieven Annemans et l’éthicien Ignaas Devic, selon qui les hommes politiques devraient songer à instaurer une telle taxe.

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