Emmanuel De Bock (DéFI) " J'avoue que dans le climat actuel, je me pose des questions. " © belga

Taxe kilométrique à Bruxelles: DéFI privilégie un modèle de taxation à l’usage, concerté entre les Régions

Les propos de la nouvelle ministre bruxelloise de la Mobilité au sujet de la possibilité de l’instauration d’un péage urbain en cas d’échec de l’instauration d’un modèle de taxation kilométrique intelligente ne constituent pas une surprise. Ils s’inscrivent dans le contexte des négociations en Wallonie et en Flandre, auxquelles il faut laisser le temps de former un gouvernement avant d’envisager ensemble un modèle de taxation au kilomètre lié à l’usage de la voiture, a affirmé mercredi le chef du groupe DéFI eu parlement bruxellois, Emmanuel De Bock.

Pour M. De Bock, l’impact de la sortie de la nouvelle ministre bruxelloise de la Mobilité s’apparente à une « tempête dans un verre d’eau ». Elke Van den Brandt n’a fait autre chose que rappeler le contenu de l’accord de gouvernement bruxellois dans le contexte de négociations en cours en Flandre et en Wallonie pour la formation des futurs exécutifs.

« L’enjeu n’est pas que bruxellois. C’est aussi plus largement celui de la ‘péri-urbanisation' ». Nous avons toujours préféré l’instauration d’une taxe au kilomètre avec des variables qui encouragent un usage éco-responsable de la voiture mais via un processus de coopération inter-régional. Les trois Régions doivent faire preuve de maturité et régler cela ensemble. Nous n’avons jamais été de ceux qui souhaitent partir seuls », a commenté le chef du groupe DéFI au parlement bruxellois.

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