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« Tarif zéro » à la Stib

Plusieurs centaines de chauffeurs de bus de la Stib issus des différents dépôts de Bruxelles ont pris part, dès l’ouverture du réseau lundi matin, à l’action syndicale « tarif zéro », consistant à ne pas vendre de titre de transport à bord.

La mobilisation des chauffeurs de bus de la Stib vise à dénoncer le non-respect par la direction de l’entreprise de transport public d’une partie d’un accord conclu vendredi après l’agression présumée d’un chauffeur de bus jeudi.

Le point litigieux concerne la reconnaissance de l’arrêt de travail spontané de vendredi comme « assimilé à du temps de travail », pour l’ensemble des grévistes sans distinction.

De son côté, la direction de la Stib affirme respecter entièrement l’accord conclu et met en garde le personnel qui participerait à cette « action illégale ». Oliver Rittweger, délégué CSC Services publics Stib au dépôt bus de Haren, espère une réunion des syndicats avec la direction dans le courant de la journée. Il revendique que les arrêts de travail de vendredi ne soient pas considérés comme des absences injustifiées. Par ailleurs, il dénonce des pressions sur les chauffeurs de bus qui participent à l’action « tarif zéro ». « Ces pressions laissent entendre que seul l’arrêt de travail est toléré. C’est vrai que l’on parle de plusieurs dizaines de milliers d’euros, voire en fin de journée de centaines de milliers d’euros. Mais, un arrêt de travail est tout aussi coûteux. Les premières réactions des voyageurs sont très positives. Ils apprécient que l’action d’aujourd’hui ne les pénalise pas. Je pense qu’ils ne comprendraient pas que la direction pénalise les travailleurs. »

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