© Belga

Survol de Bruxelles: l’étude qui démontre 40 ans de décisions partisanes

Depuis des années, les choix de routes aériennes depuis l’aéroport de Bruxelles sont déterminés par des intérêts particuliers, démontre une étude commandée par la ministre bruxelloise de l’Environnement, Céline Fremault (CDH) à l’Institut de gestion de l’environnement et d’aménagement du territoire de l’ULB, dont Le Soir se fait écho jeudi.

Le choix des routes aériennes au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Bruxelles par les autorités nationales, puis fédérales sont depuis quarante ans une succession de décisions subjectives, partisanes, voire influencées par des intérêts particuliers, conlut l’étude qui sera présentée prochainement au ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot.

Les choix ont été guidés entre autres par un conflit entre les périphéries est et nord de Bruxelles, ainsi que par un assouplissement des normes de vent. « Les conditions sont alors particulièrement défavorables à la Région bruxelloise car les avions pénètrent plus dans la ville, et à plus basse altitude, qu’en cas de vent du sud-ouest », constatent les chercheurs.

Ils pointent aussi une limite de poids pour les décollages de la piste 19. Les avions plus lourds étant alors tenus de décoller depuis la piste 25R, et de survoler des quartiers plus densément peuplés.

Contenu partenaire