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STIB : le réseau bus sera remanié à partir de 2017

Cinquante-quatre lignes de bus au lieu de 50 actuellement, six lignes interquartiers de rocade, plus de lisibilité sur deux tiers du réseau, un appel à l’intérêt du marché pour l’achat de 235 bus électriques à fournir d’ici 2018 à l’intérieur d’une enveloppe de 126 millions d’euros.

Telles sont les lignes de force du plan bus qui devrait entrer progressivement en application entre 2017 et 2019 à Bruxelles, a annoncé lundi le ministre bruxellois du transport Pascal Smet, entouré de la direction de la STIB.

Ce plan bus a été adopté en première lecture par le gouvernement bruxellois au cours de son conclave budgétaire du week-end. Il sera soumis aux habitants pour consultation entre novembre et janvier prochains, via une information par flyers et via le web, ainsi que la présence d’un infobus à proximité des marchés, avant d’être adapté le cas échéant, en vue d’une adoption définitive l’an prochain.

Le concept du plan de réseau bus actuellement en vigueur remonte à trente ans. Selon le ministre Pascal Smet, le futur plan sera plus structurant et bien moins fondamentalement axé sur le centre de la Ville qu’aujourdhui. Pour rompre la typologie de réseau en étoile qui impose parfois de longs parcours et des ruptures de charge peu efficaces pour rejoindre des quartiers pourtant proches, l’usager pourra compter sur six nouvelles lignes de rocade.

Sans être exhaustif, ce sera notamment le cas de la commune d’Anderlecht (ouest), et en particulier de la zone du Westland Shopping Center qui sera desservie par quatre lignes, et du quartier de Neder-over-Heembeek (3 lignes). Ces quartiers, jusqu’ici moins bien desservis par les transports en commun, connaissent un bond démographique et d’activités important.

Tenant compte du recours intensif aux transports publics par les fonctionnaires européens, le quartier Schuman déjà desservi par le métro et par le train deviendra le point de ralliement de sept lignes de bus (nouvelles lignes 21 vers Evere, 27 vers Woluwe Saint-Lambert, 56 vers Schaerbeek et 60 vers Ixelles et Uccle; 79; 36 vers Etterbeek et Boitsfort, et 12 – maintenue vers l’aéroport national).

Tout cela nécessitera du matériel roulant supplémentaires: 115 nouveaux bus, sans compter les bus les plus anciens et les plus polluants – 112 bus diesel aux normes euro 2 roulent toujours actuellement sur le réseau – qu’il faut remplacer. Avec l’accord du gouvernement bruxellois, un appel au marché sera lancé dans les prochaines semaines histoire de jauger, dans un délai rapproché, l’intérêt pour la production de véhicules électriques et les conditions de leur exploitation, avec l’horizon 2018 dans le viseur. Le cas échéant, d’autres options seront envisagées, mais en connaissance de cause en ce qui concerne l’option pour le moment privilégiée des véhicules électriques.

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