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Sortie du nucléaire: la N-VA du côté de la FEB

La N-VA, contrairement à ses partenaires flamands au sein du gouvernement fédéral, partage la vision de la Fédération des Entreprises de Belgique au sujet de la sortie du nucléaire.

Celle-ci plaide pour que deux centrales soient conservées au-delà de l’échéance fixée à 2025. La ministre de l’Environnement Marie-Christine Marghem (MR), a elle indiqué que la période d’exploitation des centrales n’excéderait pas cette limite, fixée par l’accord de gouvernement.

« Fermer toutes les centrales en 2025, c’est prendre un très très grand risque », affirme dans une interview donnée à plusieurs quotidiens l’administrateur-délégué de la FEB Pieter Timmermans. « Il n’y a aucune étude qui prouve que, si l’on ferme les centrales en 2025, le coût de l’énergie sera moins élevé et que la sécurité d’approvisionnement sera garantie. Il faudrait en conserver deux. »

Le souci de la FEB pour « la sécurité d’approvisionnement » est applaudi des deux mains par les nationalistes flamands. « La vision qui aurait dû mener à des actions concrètes depuis 2015 n’a toujours pas été mise en oeuvre, il est donc logique d’analyser toutes les options en termes d’approvisionnement et de coût », estime le député Bert Wollants.

Les partenaires flamands de la N-VA au sein du gouvernement (Open Vld et CD&V) ont eux émis de sérieuses réserves quant à cette sortie de la fédération patronale.

Côté francophone, le porte-parole du ministre wallon de l’Energie Jean-Luc Crucke n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet avant que les rencontres n’aient lieu entre les différents niveaux de pouvoir et d’avoir du « concret » en main.

Quant à la chef de groupe cdH à la Chambre Catherine Fonck, elle appelle sur Twitter à « un pacte énergétique entre tous les niveaux de pouvoir et intégrant la sortie du nucléaire », un acte qu’elle estime « ambitieux », appelant les acteurs à se mettre au travail urgemment.

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