© Frédéric Pauwels

Siegfried Bracke : en 2007, on aurait « crié de joie » avec cette note

Si la note du conciliateur royal Johan Vande Lanotte avait été mise sur la table des négociateurs de l’orange bleue en 2007, la N-VA l’aurait immédiatement acceptée, affirme le député Siegfried Bracke (N-VA) dans un entretien à paraître mercredi dans l’hebdomadaire flamand Knack.

« Nous étions à cette époque toujours en cartel avec le CD&V, mais nous aurions signé, immédiatement », assure Siegfried Bracke, ex-journaliste politique à la VRT qui a rejoint les rangs de la N-VA en mai 2010, dans les lignes du Knack .

La N-VA a refusé jeudi de reprendre immédiatement des négociations à sept sur base de la note présentée par Johan Vande Lanotte.

Pourtant, ce dernier a « travaillé dur, avec le talent qui est le sien », et « nous ne pouvons même pas dire qu’il n’a rien mis sur la table », commente Siegfried Bracke. « Si cette note avait été présentée en 2007, on serait descendu en rue en poussant des cris de joie », selon lui.

Si ce n’est plus le cas aujourd’hui, c’est que « le monde a changé ». « Un déclic a eu lieu, conséquence d’une fermeté trop tranquille », commente-t-il, se référant au mot d’ordre du gouvernement Van Rompuy. « L’idée du compromis pour le compromis, c’est du passé », tranche-t-il.

La note Vande Lanotte rend la structure du pays trop complexe, selon Siegfried Bracke. La responsabilisation des entités fédérées ne va pas assez loin et la Flandre en sortirait appauvrie, dit-il. A ses yeux, seuls le sp.a, Ecolo et Groen! ont dit « oui » à Johan Vande Lanotte.

Le Vif.be, avec Belga

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