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Sécurité routière: les bons élèves, et puis les autres…

Le nombre d’accidents avec dommages corporels a fortement diminué au cours des cinq dernières années dans les grandes villes, mais a par contre augmenté dans plusieurs villages et communes, rapportent samedi les journaux Sudpresse et Het Laatste Nieuws. En cause: des routes dangereuses et de mauvais plans de mobilité.

En l’espace de cinq ans (entre 2010 et 2015), le nombre d’accidents dans notre pays a baissé de 12%. Les chefs-lieux des provinces se distinguent particulièrement, Charleroi obtenant les meilleurs résultats en termes de réduction d’accidents pour les communes de plus de 25.000 habitants (-22%). Mons affiche également de bons résultats (-13%).

D’après l’étude de l’Institut belge pour la Sécurité routière (IBSR), cette diminution est plus limitée dans les plus petites communes. Une augmentation des accidents a par ailleurs été constatée dans les localités de Manage (+27%) et Saint-Ghislain (+20%). Herve, par contre, a connu une baisse importante du nombre d’accidents, tout comme Walcourt, Marche-en-Famenne et Jemeppe-sur-Sambre, qui ont réduit leur nombre de tués et blessés graves malgré des routes « délicates » sur leur territoire.

Pour ce qui est des communes de moins de 10.000 habitants, Bouillon est la commune où le nombre d’accidents a le plus baissé. Fernelmont et Le Roeulx se classent également parmi les bons élèves.

« Il faut bien être conscient qu’il est souvent plus facile de réaliser des aménagements améliorant la sécurité routière dans les villes que dans des villages », souligne le porte-parole de l’IBSR, Benoit Godart. « On peut difficilement placer une zone 30 au milieu d’une nationale qui traverse un village. De telles mesures créent pourtant une différence importante dans le nombre d’accidents et la gravité des blessures », ajoute-t-il.

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