Secteur du gardiennage: « la norme salariale doit être respectée »

L’Association professionnelle des entreprises de gardiennage (APEG) affiche sa compréhension par rapport à l’action menée en front commun syndical mardi matin devant le siège de l’Otan, afin de réclamer de meilleures conditions de travail et une augmentation du pouvoir d’achat. Toutefois, elle appelle en même temps les syndicats à fixer des priorités et à respecter la norme salariale d’1,1% prévue dans le dernier accord interprofessionnel.

« Nous comprenons que les syndicats demandent non seulement une hausse du salaire brut mais aussi une augmentation des primes. Mais ce sont aussi des coûts salariaux qui doivent être repris dans la norme salariale. C’est donc aux syndicats de dire quelles sont les priorités. La loi doit être respectée et nous ne pouvons pas conclure des accords qui dépassent la norme salariale maximale », souligne le CEO de l’APEG, Jan Cappelle.

L’organisation sectorielle nuance également le niveau élevé de rotation dans le gardiennage, rappelant qu’une situation identique prévaut dans « tous les secteurs avec des horaires irréguliers qui sont difficilement conciliables avec une vie de famille ». Alors qu’un médiateur social a tenté de réconcilier les points de vue lundi, une nouvelle réunion est prévue mercredi après-midi pour tenter de conclure un accord mais les syndicats se montrent plutôt pessimistes. D’autres actions pourraient suivre. L’APEG espère que cette concertation pourra se passer sans pression venant de l’extérieur. « Cela doit se dérouler dans un climat serein », appelle de ses voeux Jan Cappelle.

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