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Sanctionner les hommes politiques à l’origine de fuites

Les hommes politiques devraient être rappelés à l’ordre plus sévèrement lorsqu’il dévoilent des informations qui leur ont été fournies lors de réunions à huis clos.

Plusieurs chefs de file au parlement défendent cette idée, écrit mercredi De Standaard. Le président de la Chambre, André Flahaut, aurait commencé à prendre le pouls des différents partis sur ce point. L’objectif serait de renforcer les moyens d’agir contre les hommes politiques à la source de fuites d’informations confidentielles.

A l’heure actuelle, un politicien qui fournit des informations issues d’une commission d’enquête peut être exclu de celle-ci et reçevoir une amende. Pour les autres réunions, aucune règle ou sanction n’est prévue.

Le chef de file de la N-VA, Jan Jambon, souhaite que les parlementaires fassent le serment de garder le secret sur les informations obtenues à huis clos. En cas de non-respect, ils pourraient dès lors être poursuivis pour parjure.

L’idée de sanctionner davantage les personnes à l’origine des fuites est également soutenue et étudiée par le chef de file du CD&V Raf Terwingen et par celui de l’Open Vld, Patrick Dewael. Luc Coene, le gouverneur de la Banque Nationale, a fait savoir lundi qu’il pourrait ne plus pouvoir donner d’informations confidentielles au parlement alors que ses propos tenus à huis clos la semaine dernière sur la nécessité d’une recapitalisation de Dexia sont très vite apparus dans la presse.

LeVif.be, avec Belga.

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