Le roi Philippe en visite sur les lieux de l'accident. © BELGA

Saint-Georges-Sur-Meuse: le roi s’est rendu sur les lieux de l’accident de train

Le roi Philippe s’est rendu lundi après-midi dans la commune liégeoise de Saint-Georges-sur-Meuse, sur les lieux de la collision entre un train de passagers et un train de marchandises, survenue dimanche soir. Trois personnes y ont perdu la vie et dix ont dues être emmenées à l’hôpital. Le roi a d’abord rencontré les secouristes dans la maison communale d’Amay, où un centre de crise avait été établi temporairement. Il s’est ensuite rendu sur les lieux de l’accident.

La rencontre dans la maison communale d’Amay a débuté avec une minute de silence. Ensuite, Jean-Michel Javaux, bourgmestre d’Amay et son collègue de Saint-Georges-sur-Meuse, Francis Dejon, ont fait le récit des mesures prises depuis dimanche 23h30, heure à laquelle ils ont été informés de l’accident. Une vingtaine de membres des pompiers, de la police et des services de secours étaient présents. A la suite de la visite de la maison communale, le roi Philippe s’est rendu sur les lieux de l’accident. Etant donné les mauvaises conditions météorologiques, la visite n’a duré que quelques minutes.

Le roi Philippe était accompagné du Premier ministre Charles Michel, du ministre de la Mobilité François Bellot, du ministre-président wallon Paul Magnette, des CEO Jo Cornu (SNCB) et Luc Lallemand (Infrabel) ainsi que des bourgmestres Jean-Michel Javaux et Francis Dejon. Par ailleurs, la monarchie a présenté ses condoléances aux familles touchées et a remercié les services de secours sur le réseau social Twitter.

Voir aussi: Dix images impressionnantes de l’accident de train à Saint-Georges-sur-Meuse

L’Organisme d’enquête pour les accidents et incidents ferroviaires est sur place

L’Organisme d’enquête pour les accidents et incidents ferroviaires a ouvert une enquête sur les circonstances de l’accident ferroviaire survenu dimanche soir à Saint-Georges-sur-Meuse, dans la région liégeoise, indique le SPF Mobilité et Transport.

Les membres de l’organisme sont sur place pour effectuer les constatations nécessaires, précise Sven Heyndrickx, porte-parole du SPF. L’organisme d’enquête a été mis en place en 2011 pour enquêter sur les accidents graves sur le rail. « Le but n’est pas de désigner les fautifs, ce qui est du ressort du parquet, mais de voir comment on peut améliorer la sécurité afin que ça ne se reproduise pas ».

L’ASBL « Catastrophe ferroviaire Buizingen: Plus jamais » choquée par la collision

L’ASBL « Catastrophe ferroviaire Buizingen: Plus jamais » a été choquée lundi d’apprendre l’accident ferroviaire survenu dimanche soir. « Vu l’heure de cette catastrophe et la faible occupation du train, nous pouvons parler d’un grave impact (…). Quel aurait été le bilan humain en heure de pointe? », se demande l’association.

Pour l’ASBL, présidée par une rescapée de l’accident de Buizingen de 2010, il est temps de « mettre un minimum de sécurité en place sous forme de personnel en suffisance, (…) d’entretien préventif et périodique du matériel et d’un traitement humain du personnel ». « Quand va-t-on traiter les cheminots, les navetteurs et autres usagers du train de façon correcte, humaine et dans le respect de la vie? Ne serait-il pas opportun d’augmenter les effectifs du personnel au lieu de supprimer à celui-ci des jours de récupération auxquels il a légalement droit? », se demande la présidente, Anita Mahy qui fait référence au conflit social qui agite la SNCB et Infrabel et qui a mené à une grève du personnel ferroviaire la semaine dernière. « Ne serait-il pas opportun de faire passer la sécurité à l’avant-plan de la politique des chemins de fer, au lieu de l’installation du wifi dans les trains et des sièges en cuir en première classe? », conclut-elle.

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