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Richard Miller, Ulenspiegel contemporain

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Lorsqu’ils perdent leur poste, certains politiques ressassent leur frustration ou deviennent des francs-tireurs. Pas le genre de la maison Miller. Le dénommé Richard a pourtant failli  » devenir fou  » – ce sont ses termes – en étant éjecté de tous les parlements, le 26 mai dernier.

Actif depuis plus de vingt ans – président d’assemblée, ministre, chef de groupe… -le Montois se retrouvait soudain au chômage technique. Déçu de ne pas avoir été placé à une place éligible par le MR. Pas un mot de travers, pourtant : il a même salué la cooptation au Sénat de Georges-Louis Bouchez, montois et libéral comme lui. Miller a transformé son amertume en acte créatif et ressorti de ses cartons un projet, la création d’une revue géopolitique et culturelle baptisée Ulenspiegel. Le héros de Charles De Coster symbolise la résistance à toute forme d’oppression. Cet été, Miller, fan de cinéma, est parti en Israël rencontrer le cinéaste Amos Gitai pour raconter l’histoire de son père, l’un des inspirateurs du mouvement architectural Bauhaus, passé au sionisme. L’article se trouve dans le premier numéro d’Ulenspiegel, qui vient de sortir. Richard Miller est à nouveau un homme libre.

Richard Miller, Ulenspiegel contemporain

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