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Reynders rencontre son homologue néo-zélandais

Le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders a rencontré, au deuxième jour de son voyage en Nouvelle-Zélande, son homologue de ce pays, Murray McCully.

Comme aux Fidji et en Australie, l’objectif était entre autres d’encourager l’hôte à soutenir une candidature de la Belgique à un siège non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU en 2019 et 2020. « Nous avons reçu une réaction très positive, mais la décision reviendra au prochain gouvernement, élu en 2017 », a brièvement indiqué Didier Reynders à l’issue de la rencontre.

Les possibilités de collaboration accrue entre les deux Etats ont été abordées, a-t-il ajouté, notamment en matière de climat. Selon Didier Reynders, la Belgique pourrait ainsi apporter son expertise, issue des universités et centres de recherche, sur cette question. La possible participation d’entreprises belges (de dragage, par exemple) pour aider certaines îles de l’Océan Pacifique à faire face aux changements climatiques a également été évoquée.

Le vice-Premier a finalement présenté à son homologue néo-zélandais le projet belge de monument du souvenir de la Première Guerre mondiale, qui devrait prendre place au Memorial Park de Wellington. Aux côtés des Etats-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de l’Australie et de la France, le royaume a en effet été invité par la Nouvelle-Zélande à créer une oeuvre destinée à être installée sur ce site dédié au souvenir.

Après un appel à projets, qui a mené à la réception de 11 propositions, c’est une construction métallique de 2,25m de haut et 8 de large, de Nico Van Stichel, qui a été choisie. Elle évoque le mélange de couronnes mortuaire et de lauriers. Il s’agit d’un « signe de reconnaissance » envers « les nombreux Néo-Zélandais venus en Belgique » durant la Grande Guerre, a souligné Reynders. Le projet, qui mélange « joliment les styles belge et néo-zélandais » selon Murray McCully, devrait être fabriqué en Belgique, avant une inauguration souhaitée le 12 octobre à Wellington. Cette date correspond au jour le plus sanglant de la bataille de Passchendaele côté néo-zélandais. Quelques 845 soldats venus de l’île sont alors tombés.

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