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Rentrée scolaire: 236 élèves de première secondaire toujours « sans école »

Le Vif

A quelques heures de la rentrée dans la plupart des écoles secondaires, 236 élèves devant entrer en 1ère année étaient encore sur liste d’attente mardi en Fédération Wallonie-Bruxelles, selon un état des lieux dressé mardi par la commission interréseaux des inscriptions (Ciri).

Le dernier inventaire réalisé le 21 août par cet organe faisait état de 430 élèves encore « sans école » pour l’ensemble de la Fédération.

C’est à Bruxelles que la situation reste la plus tendue avec 213 élèves toujours dans l’expectative, soit 28 de plus qu’à la même époque il y a un an. Parmi eux, 31 jeunes habitant à Wemmel (commune flamande de la périphérie bruxelloise) désireux d’entamer leurs études secondaires dans la capitale sont toujours à la recherche d’une place, soit un de moins à peine qu’il y a deux semaines.

Dans le Brabant wallon, 13 jeunes sont encore exclusivement sur liste d’attente (soit 10 de plus qu’il y a un an). Ils sont dix pour le reste de la Wallonie (+6).

La situation pourrait toutefois évoluer quelque peu dans les prochains jours en fonction des résultats de délibérations de secondes sessions organisées dans certaines écoles où quelques places pourraient dès lors se libérer, précise-t-on auprès de la Ciri.

L’enseignement étant obligatoire en Belgique, les élèves de 1re secondaire qui n’auront pas trouvé dans les jours qui viennent de place dans l’une des écoles qu’ils convoitaient n’auront d’autre choix que de s’inscrire dans un établissement où il subsiste encore des places, quel qu’il soit.

Plus sévères que l’année dernière, ces nouvelles difficultés d’inscription dans l’enseignement secondaire ont poussé les organisations de parents de l’enseignement officiel et du libre à demander d’une même voix la révision du décret. Ils souhaitent notamment qu’il soit moins tenu compte de la distance domicile-école pour l’attribution des places.

Le MR, dans l’opposition en Fédération Wallonie-Bruxelles, réclame, lui, l’abrogation pure et simple du texte.

Face à toutes ces critiques, la nouvelle ministre de l’Enseignement obligatoire, Marie-Martine Schyns (cdH), a affiché lundi sa volonté « d’améliorer » le décret Inscriptions afin d’accorder « plus d’importance aux critères pédagogiques », a-t-elle indiqué.

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