Eliane Tillieux © Belga

Réduction du temps de travail: la Wallonie veut lancer un test grandeur nature

La ministre wallonne de l’Emploi Eliane Tillieux (PS) veut tester la réduction du temps de travail au sein de l’IFAPME, un organisme public occupant environ 350 personnes, lit-on mardi dans L’Echo et les journaux du groupe Sudpresse.

En touchant l’ensemble du personnel d’une administration, elle ambitionne en effet d’élargir à un public beaucoup plus large l’expérience lancée par son collègue de la Fonction publique Christophe Lacroix chez certaines catégories de fonctionnaires de plus de 60 ans souvent en congé maladie.

L’IFAPME, organisme public spécialisé dans la formation en alternance, intégrera ainsi dans son prochain contrat de gestion un plan de réduction du temps de travail. Une expérience qui ne pourra pas avoir lieu avant 2018, prévient la ministre, qui n’écarte aucune piste quant à la forme que celle-ci prendra (réduction du temps de travail quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, bimensuelle…).

La question du coût y sera centrale. « Il faudra trouver un juste équilibre. Maintiendrons-nous la totalité du salaire des travailleurs ou une partie? Toucherons-nous aux jours de congé? Toutes ces questions seront au centre de l’analyse », reconnait Elianne Tillieux.

La motivation principale d’un tel test réside dans la problématique du chômage structurel en Wallonie, explique-t-elle encore. « L’idée est donc bien de réduire le temps de travail pour tenter de faire diminuer le chômage », notamment via les embauches compensatoires que cette mesure permettrait.

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