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Rafle des juifs : la responsabilité bruxelloise

Le 2 septembre, le bourgmestre de Bruxelles, Freddy Thielemans (PS), reconnaîtra la responsabilité de la Ville, du Collège et de l’administration bruxelloises dans la constitution d’un fichier juif, à la demande des autorités allemandes, en 1940.

Les rafles du 3 septembre 1942 en ont été grandement facilitées (37 % de juifs du Grand Bruxelles déportés). Mais le bourgmestre insistera aussi sur le fait que les autorités politiques ainsi que la police de Bruxelles, en 1942, ont refusé de participer à la distribution des étoiles jaunes et à l’arrestation des persécutés. Une attitude qui a été suivie par Liège. Le travail de mémoire implique la remémoration des actes de collaboration mais aussi de résistance. C’est l’occasion de mettre en lumière l’humanisme du bourgmestre ff Jules Coelst, un pharmacien né à Tirlemont, catholique conservateur, président de la conférence des bourgmestres de l’agglomération bruxelloise, qui s’est opposé aux Allemands au nom de « la dignité de tout homme quel qu’il soit. » Président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique, Maurice Sosnowski donnera la réplique au bourgmestre. La parole sera aussi donnée à un rescapé des rafles.

M.-C.R.

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