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Quelque 17% des races animales d’élevage risquent l’extinction

Selon la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, 17% des races animales d’élevage dans le monde courent un risque d’extinction.

D’après le récent Observatoire de la Biodiversité de la Fondation Slow Food, quatre d’entre elles concernent la Belgique: l’abeille noire wallonne, la brebis laitière belge, le poulet malinois et la rouge de Belgique. Elles ont intégré « l’Arche du Goût » de ce mouvement, où sont inscrites un total de 340 races ayant besoin d’être sauvées. Ces 17% représentent un total de 1.458 races, dont celles qui ont déjà disparu. Entre 2005 et 2014, le pourcentage a augmenté de 2%.

La FAO semble lier ces données à l’existence de fermes-usines hautement spécialisées dont la production est dominée par un nombre limité de races à rendement élevé, explique la Fondation Slow Food pour la Biodiversité, qui aide les éleveurs et bergers à conserver les races animales.

« Dans l’histoire de la nature, les espèces et les races qui disparaissaient étaient remplacées naturellement par d’autres. La légère différence avec notre époque, c’est que l’homme a accéléré ce phénomène et nous commençons seulement à saisir le coût en termes génétiques, économiques et surtout culturels de cette pression », constate Piero Sardo, président de la Fondation. « Perdre une race, c’est perdre avec elle un lien culturel avec notre histoire et avec la façon dont nous faisons les choses », ajoute-t-il.

Les animaux domestiques contribuent directement aux revenus de millions de personnes, dont environ 70% des populations pauvres des régions rurales du monde. La biodiversité des animaux d’élevage est dès lors vitale en termes d’agriculture, de développement rural et de sécurité alimentaire et nutritionnelle, insiste la fondation.

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