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Quelque 1.600 personnes aux funérailles de Julie Van Espen

Seuls la famille, les amis et les proches de la jeune femme peuvent assister à la cérémonie assurée par l’évêque d’Anvers Johan Bonny, mais quelque 1.600 personnes, selon le décompte de la police locale, se sont rassemblées sur la place devant l’église.

Vers 09h00, plusieurs membres de la famille de la victime ainsi que des amis étaient déjà présents à l’entrée de la « Witte Kerk » de Schilde. Nombre d’entre eux étaient vêtus de blanc, avec une teinte colorée, comme souhaité par la famille. Ils étaient 700 dans l’église.

A l’entame de l’homélie, des centaines de personnes étaient également présentes sur la place devant l’église, où une installation sonore a été mise en place pour retransmettre la cérémonie. De élèves de Vita et Pax à Schoten, l’ancienne école de Julie, sont venus à pied depuis leur école, ainsi que des membres du club ‘s-Gravenwezel, où la jeune fille a joué au football durant quelques temps. Ils auront tous l’occasion d’écrire dans le registre de condoléances.

A la demande de la famille, aucune personnalité politique n’est invitée à assister à la cérémonie. Les journalistes, cameramen et photographes sont également priés de se tenir à l’écart, les proches souhaitant rendre « un dernier hommage à Julie dans la sérénité ».

« De Julie émane une force qui a permis de rassembler des milliers de personnes dans la rue dimanche dernier », a souligné l’évêque anversois aux funérailles, en référence à la marche silencieuse du 12 mai. Selon lui, la jeune fille de 23 ans avait un don exceptionnel pour rassembler spontanément les gens. « Elle n’avait aucune crainte, ni préjugé. Elle était une enfant du soleil et de la lumière. Elle a immédiatement trouvé la clef pour ouvrir le coeur des autres. Elle n’avait pas d’ennemis, que des amis. Son unique ennemi a été celui du dernier instant », a ajouté Johan Bonny lors de son prêche.

Le corps de Julie van Espen, qui avait disparu depuis le samedi 4 mai, a été retrouvé deux jours plus tard dans le canal à Anvers. Au moment des faits, le suspect, Steve Bakelmans, qui a avoué avoir tué la jeune femme, était en liberté conditionnelle dans l’attente d’un jugement en appel. En première instance, il avait été reconnu coupable de viol.

Dimanche dernier, quelque 15.000 personnes ont participé à la marche silencieuse à Anvers, pour les victimes de violences sexuelles.

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