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Quand prison rime avec call center

Le Vif

Depuis novembre dernier, cinq détenus de la prison de Beveren travaillent au sein d’un call center depuis leur cellule. A la demande du député Jean-Jacques Flahaux (MR), le ministre de la Justice, Koen Geens (CD&V), a fourni quelques précisions.

Ces détenus ont suivi douze heures de formation. Ils ont été testés sur leurs aptitudes communicatives (politesse, convivialité, sang-froid), leurs connaissances en informatique et leur orientation  » résultats « . Le client leur a fourni une formation sur l’entreprise et sa philosophie. Les appels, préparés dans une liste d’attente, sont masqués. Un entretien qui dure plus longtemps que prévu enclenche un voyant clignotant… Les lignes peuvent être mises sur écoute et le contact est maintenu avec l’entreprise pour s’assurer que tout se passe bien. Celle-ci peut aussi surveiller ces entretiens téléphoniques. Selon le ministre,  » aucun problème n’est à signaler jusqu’ici.  » Il est prévu d’étendre l’initiative à d’autres prisons mais, à ce jour, aucun nouveau client potentiel ne s’est manifesté.

M. La.

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