Cécile Jodogne veut une unité de protection civile à Bruxelles. © Laurie Dieffembacq/ISOPIX

Protection civile : pourquoi Bruxelles s’impatiente

Laurence Van Ruymbeke
Laurence Van Ruymbeke Journaliste au Vif

Il reste moins de 40 jours avant que n’entre en vigueur la réforme de la Protection civile, pilotée par le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA).

A partir du 1er janvier, la Belgique ne disposera plus que de deux unités de protection civile, l’une à Brasschaat (Anvers), l’autre à Crisnée (Liège). Et Bruxelles ? Rien. La Région, par la voix de sa secrétaire d’Etat Cécile Jodogne, a pourtant vite tiré la sonnette d’alarme, mettant en exergue les dangers encourus par la population bruxelloise, notamment en cas d’attaque chimique, bactériologique, radiologique ou nucléaire. En vain. Le groupe de travail mis en place en septembre 2017 après que le gouvernement bruxellois a saisi le comité de concertation n’a pour l’instant abouti à aucun changement concret.

La Région bruxelloise a redemandé l’implantation d’une unité de protection civile à Bruxelles, ce que, pour des raisons budgétaires, le gouvernement fédéral refuse. Rejointe par les communes d’Auderghem, Berchem-Saint-Agathe, Evere, Forest, Ganshoren, Schaerbeek, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre et Saint Josse-ten-Noode, la Région s’est par ailleurs tournée vers le Conseil d’Etat pour y introduire une requête en annulation contre l’arrêté royal qui fixe la répartition géographique des unités de protection civile.

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