Sofien Ayari © Belga

Procès Abdeslam : « Le rôle de Sofien Ayari est plus important qu’il ne veut l’admettre »

« Le rôle de Sofien Ayari est plus important qu’il ne veut l’admettre. Son système de défense, qui consiste à ne pas se souvenir, est aussi lâche que les actes qu’il a commis et que le groupe auquel il appartient », a plaidé Me Valérie Lefèvre, qui représente des policiers victimes.

Plusieurs policiers se sont constitués parties civiles contre Salah Abdeslam et Soufien Ayari, prévenus devant le tribunal correctionnel de Bruxelles pour tentative de meurtre dans un contexte terroriste et pour possession illégale d’armes à feu.

« Les membres du groupe auquel Sofien Ayari prend part lorsqu’il arrive en Belgique ne sont pas des bons samaritains. Et les objectifs de ce groupe étaient très clairs dès le début: se battre en première ligne et terroriser le peuple mécréan », a avancé Me Valérie Lefèvre qui a complété la plaidoirie de son confrère Me Bauwens.

« Egalement, dans certaines des caches où Sofien Ayari a séjourné, à Auvelais, Charleroi, Laeken… Des explosifs étaient entreposés, ce qu’il ne pouvait ignorer. Le rôle de Sofien Ayari est plus important qu’il ne veut l’admettre. Son système de défense, qui consiste à ne pas se souvenir, est aussi lâche que les actes qu’il a commis et que le groupe auquel il appartient », a soutenu l’avocate.

« Même si le 15 mars 2016, tout s’est passé dans la précipitation, le projet criminel était arrêté de longue date et même bien réfléchi », a-t-elle plaidé, rappelant qu’il ressortait de l’enquête que d’autres attentats, notamment à l’aéroport de Schipol aux Pays-Bas, étaient envisagés par la cellule.

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