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Priver temporairement les usagers violents d’accès à la STIB ?

Le chef de file des libéraux bruxellois Vincent De Wolf a proposé mercredi d’interdire les auteurs d’actes de violence commis sur le réseau de la STIB d’accès aux transports en commun pour une durée déterminée. Il a annoncé le dépôt d’une proposition d’ordonnance dans ce sens au parlement régional.

Il s’agirait, selon lui, d’une nouvelle sanction administrative, s’ajoutant à l’actuel mécanisme des amendes administratives, lequel doit voir renforcée son application quotidienne.

Au lendemain de la grève générale des transports en commun bruxellois, Vincent De Wolf en a appelé plus largement à des « mesures fortes visant à enrayer l’insécurité croissante sur le réseau de la STIB ».

« Cela suffit d’entendre, jour après jour, le gouvernement régional vaguement plaider pour des mesures provisoires ou urgentes, alors que structurellement c’est l’ensemble du dispositif de sécurité de la STIB qui semble devoir être revu », a-t-il estimé.

Le député libéral a rappelé qu’en 2010, 960 agressions physiques auraient été perpétrées sur le réseau de la STIB, soit près de 3 par jour et que dans le même temps, les 150 agents de sécurité de la STIB dressaient, sur l’année, quelques 350 amendes administratives, la grande majorité pour de « simples incivilités ».

Vincent De Wolf a encore affirmé que s’il regrettait que la grève sauvage de mercredi ait paralysé la ville, il comprenait le désarroi et l’inquiétude du personnel et des usagers de la STIB.

Le Vif.be, avec Belga

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