Denis Ducarme © Belga

Présidence du MR: l’ombre d’un deuxième tour plane sur l’élection interne

Il pourrait y avoir plus de deux candidats à la présidence du MR. Jusqu’à présent, personne n’a encore déposé un acte de candidature – la date limite est le 11 octobre – mais, les jours passant, de plus en plus de noms sont cités.

Le 12 novembre, les bulletins de vote par correspondance des militants auront été dépouillés et, en principe, le nom du nouveau président sera connu… à moins qu’un deuxième tour ne doive être organisé, une hypothèse qui n’est pas écartée.

Le vainqueur doit remporter la majorité absolue des voix. Or, s’il y a plusieurs candidats, il est possible qu’aucun ne recueille plus de la moitié des suffrages. Dans ce cas, les deux premiers sont départagés dans les 30 jours par un deuxième tour, selon les statuts du parti.

Rarement une élection présidentielle a été aussi ouverte. Le MR voit s’en aller en quelques semaines trois de ses présidents ou anciens présidents: Olivier Chastel a laissé la place en février à Charles Michel qui quittera la scène belge le 1er décembre pour présider le Conseil européen. Le 1er novembre, Didier Reynders devrait quant à lui rejoindre la Commission européenne.

Les concertations internes et discrètes vont bon train. Les Réformateurs veulent éviter la répétition de la guerre des clans qui a marqué le passage de relais entre MM. Reynders et Michel.

Seul le ministre des Indépendants, Denis Ducarme, a annoncé qu’il serait candidat. Son concurrent le plus souvent évoqué, le sénateur Georges-Louis Bouchez, n’a pas encore fait connaître ses intentions. Il devrait se dévoiler d’ici la fin de la semaine, indiquait-on à plusieurs sources. En coulisses, il a le soutien de plusieurs personnalités du parti.

Les deux hommes sont hennuyers. Des noms de Liégeois circulent également: Daniel Bacquelaine, ministre des Pensions et ex-candidat à la présidence du MR, qui pourrait soutenir M. Bouchez s’il ne se présente pas, la première échevine liégeoise Christine Defraigne, voire les députés Philippe Goffin et Kattrin Jadin. Ou encore une namuroise, en la personne de l’ex-ministre Sabine Laruelle.

L’annonce d’un autre nom a relancé les spéculations: la secrétaire générale du parti, l’échevine uccloise Valentine Delwart, une proche de Charles Michel. L’idée d’un ticket l’associant à M. Bouchez a été évoquée mais, selon La Libre, les deux libéraux n’ont pu s’accorder.

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