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Présentation du Rapport Final du G1000

Le G1000 a remis dimanche ses conclusions sur le thème qu’il a choisi: l’emploi et la façon d’aborder le travail dans notre société. Parmi les premières préoccupations de ce grand panel citoyen, figurent l’inégalité entre les revenus et la réduction des écarts entre ceux-ci. Et dans cette optique, un saut d’index n’est, selon lui, pas souhaitable.

« Dans le futur, pour que l’écart de revenu ne s’aggrave pas, le système d’indexation doit rester performant pour les personnes à revenu faible et moyen », souligne l’une des recommandations.

Autres idées avancées, la réduction du coût salarial par la diminution des charges sur le travail, tout en augmentant l’assiette de financement de la sécurité sociale par d’autres recettes (par exemple une taxe Tobin), l’autorisation d’une modulation sectorielle en faveur des secteurs à haut coefficient de main d’oeuvre et plus généralement une augmentation des salaires nets comme moyen de dynamiser l’économie.

Le G1000 réintroduit également l’idée d’une allocation universelle qui remplacerait les autres allocations. Selon une majorité de panélistes, ce système coûterait moins cher et permettrait à chacun d’être plus libre et créatif dans la manière de gérer sa vie.

Le panel s’est penché sur les questions de préparation au marché du travail ou de discrimination. Sur ce point, il propose entre autres choses de travailler « à l’éradication de l’image négative qui colle à la peau de certains groupes ou personnes discriminés » par l’intermédiaire des médias (par exemple, les présentateurs de JT ou les feuilletons), la police, les écoles, etc. Il suggère aussi que la non-discrimination soit imposée comme condition pour obtenir des subsides et des appels d’offres.

En juin 2011, l’écrivain flamand David Van Reybrouck a lancé un appel à l’initiative citoyenne alors que la Belgique était enlisée dans la crise institutionnelle. Au total 1.800 personnes y ont répondu, dont 700 qui se sont réunies le 11 novembre 2011 à Tour et Taxis pour discuter de différents thèmes avec l’aide de la Fondation pour les générations futures. Trente-deux citoyens tirés au sort ont ensuite fait la synthèse des échanges.

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« Le citoyen traité comme un adulte se comporte comme tel », s’est réjoui le directeur de la Fondation, Benoît Derenne, qui a qualifié cet exercice de démocratie participative de « slow politics », à la manière du mouvement « slow food » qui a vu le jour il y a une vingtaine d’années.

« Les citoyens ne sont pas un obstacle mais une opportunité », a renchéri M. Van Reybrouck. Cette synthèse a été remise dimanche aux présidents de la Chambre, du Sénat et du parlement wallon, André Flahaut, Sabine de Bethune et Patrick Dupriez.

« Il est de la plus haute importance que la ‘vieille démocratie’ puisse s’inspirer d’une expérience comme la vôtre », a souligné Mme de Bethune.

Avec Belga

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