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Près de 40% des plaintes relatives au travail ont un lien avec la grossesse

Trente-neuf pour cent des plaintes relatives au travail enregistrées par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes ont un lien direct avec la grossesse. L’Institut va lancer une étude sur les expériences des femmes enceintes avec leurs collègues, chefs, collaborateurs, clients, fournisseurs, etc…

L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes traite régulièrement des plaintes pour discrimination à l’égard des femmes enceintes. « Parmi celles-ci, on retrouve le non-engagement, le fait de ne pas obtenir une promotion ou de ne pas récupérer sa fonction initiale après un repos d’accouchement. Ou, tout simplement, le licenciement », note Michel Pasteel, directeur de l’Institut. « Un autre exemple: lors de l’entretien d’embauche, certains employeurs n’hésitent pas, alors que c’est illégal, à demander aux candidates si elles comptent avoir des enfants ».

L’Institut va, au moyen de l’étude à venir, tenter de cerner l’étendue du problème. La précédente étude, réalisée en 2008, démontrait que 75% des travailleuses interrogées avaient été confrontées, à au moins une conséquence négative liée à leur grossesse sur le lieu du travail.

L’Institut invite les mères à témoigner de leurs expériences positives et négatives à l’adresse egalite.hommesfemmes@iefh.belgique.be et/ou à participer à l’enquête sur igvm-iefh.belgium.be

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