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Près d’un quart des Belges incapables d’épargner pour leurs enfants

Vingt-trois pour cent des Belges ne parviennent pas à épargner pour leurs enfants, ressort-il lundi d’un sondage des caisse d’allocations familiales Partena et HDP. Elles estiment qu’une allocation familiale qui tiendrait mieux compte de l’âge ou du niveau d’étude de l’enfant pourrait résoudre le problème.

Ce sont principalement les parents isolés, les familles nombreuses et les nouvelles familles recomposées qui éprouvent des difficultés à mettre de l’argent de côté, souligne-t-on. Le taux atteint 38% pour les familles avec plus de trois enfants.

Les allocations familiales que reçoivent les familles servent surtout à couvrir les dépenses de base, selon l’étude. « C’est principalement le coût des études qui fait peur », précise Marc Ertveldt, expert à la Caisse d’allocations familiales Partena. « Les parents trouvent que les allocations familiales devraient varier en fonction de l’âge ou du niveau d’étude de l’enfant: 83% des sondés sont de cet avis.

Les parents reconnaissent aussi l’importance d’un supplément pour les enfants handicapés et pour les situations familiales défavorisées. »

Les entreprises peuvent aussi agir, soulignent Partena et HDP. Seuls 17% des employeurs sondés déclarent offrir volontairement des avantages extralégaux à leurs employés afin de soutenir l’éducation de leurs enfants. « Il existe pourtant diverses possibilités, avantageuses d’un point de vue fiscal et de sécurité sociale, comme les allocations familiales extralégales, la prime de naissance, l’intervention dans les frais de crèche ou la contribution aux coûts de scolarité pour toute la famille. »

L’enquête a été menée à l’occasion de la journée universelle de l’Enfant du 20 novembre, auprès de 1.000 familles et 200 employeurs.

Le Vif.be, avec Belga

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