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Pour un suivi des pédophiles après leur condamnation

Selon l’inspecteur principal de la cellule pédophilie de la policie judiciaire, Peter De Waele, il faut qu’après leur peine, les pédophiles soient suivis dans leur réinsertion, et que les autorités tiennent un oeil sur eux.

L’inspecteur principal de la cellule pédophilie de la police judiciaire fédérale de Bruxelles, Peter De Waele, a réclamé lundi un suivi des pédophiles après leur condamnation. « Après deux ans, cinq ans ou plus, vous avez décidé que les pédophiles pouvaient réintégrer la société, mais ils sont rarement accompagnés », a-t-il dit devant les députés de la commission « Abus sexuels ».

Cet inspecteur principal recommande de contrôler les pédophiles libérés de prison. Ils font peu d’effort pour réintégrer la société plus tôt pour échapper à tout contrôle, considère-t-il. M. Van de Waele s’est souvenu qu’au milieu des années 80, il devait comme gendarme contrôler les activités de certains anciens détenus mais ce suivi n’est plus assuré aujourd’hui selon lui. Mais il faut un juste équilibre entre protection de la vie privée des auteurs et protection des enfants, a-t-il averti. Il faut selon ce policier fédéral chercher à localiser les pédophiles sans provoquer leur fuite.

La cellule « pédophilie » de la police judiciaire fédérale de Bruxelles est la seule de ce type active en permanence en Belgique. Elle ne couvre que l’arrondissement judiciaire de Bruxelles et n’est donc pas nationale. Elle compte cinq membres, « mais il y a du travail pour vingt », selon M. de Waele, qui dirige cette cellule. La plupart des plaintes liées à des abus sexuels présumés sont traitées par la police locale, a précisé M. De Waele. Seules 10% des victimes déposeraient plainte.

LeVif.be, avec Belga

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