Tom Van Grieken, le président du Vlaams Belang. © BELGAIMAGE

Pour le Vlaams Belang, « 2019 sera l’année de la révolte du Flamand moyen contre l’élite politique »

Le Vif

L’année 2019 sera l’année de la révolte des Flamands moyens contre l’élite politique, a affirmé dimanche le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken, en faisant un parallèle avec la bataille des Eperons d’or de 1302.

2019 sera « notre année », après l’année 2018 qui fut celle de la renaissance du Vlaams Belang, a-t-il affirmé lors de la réception de Nouvel An du parti d’extrême droite à Bruges, devant quelque 450 cadres du VB.

M. Van Grieken a expliqué le sens du slogan choisi par le parti pour les élections européennes, législatives et régionales du 26 mai prochain, « Bescherm ONZE mensen » (« protéger NOS gens ») en dénonçant le fait que la N-VA ait pour sa part annoncé venir avec des revendications communautaires alors que les nationalistes flamands n’en ont pas parlé durant cinq ans (lorsqu’ils faisaient partie du gouvernement Michel 1er, nldr).

« Francken a échoué sur toute la ligne »

La même N-VA n’a pas tenu sa promesse de gouverner Anvers – dont le président du parti, Bart De Wever, est également bourgmestre, sans les socialistes, a-t-il ajouté. M. Van Grieken a aussi insisté sur la responsabilité politique que porte selon lui l’ex-secretaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Theo Francken (N-VA) dans le « scandale des visas humanitaires ». Il a aussi accusé M. Francken d’avoir « échoué sur toute la ligne ».

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