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Pour Di Rupo, Michel va vendre une piteuse image de la Belgique

Le Premier ministre Charles Michel, qui s’apprête à débuter une tournée internationale pour vendre auprès des investisseurs les réformes socio-économiques prises par son gouvernement, va « donner une piteuse image de notre pays, aux Etats-Unis, en Chine, alors que le principal parti de son équipe veut la fin du pays », a affirmé jeudi soir le président du Parti socialiste Elio Di Rupo, à l’occasion de ses voeux pour 2016.

M. Di Rupo est revenu sur l’annonce du président de la N-VA Bart De Wever de relancer une réflexion interne sur les moyens à développer en vue d’aboutir au confédéralisme. « Mais le confédéralisme, c’est quoi? J’ai regardé au dictionnaire, ce sont deux Etats souverains qui délèguent certaines compétences à un organe commun. Si on fait de notre pays deux Etats souverains, c’est qu’il n’y a plus de pays. Et (la ministre flamande) Liesbeth Homans a donné une date, 2025 », a poursuivi le président du PS.

Selon lui, la nouvelle dynamique de la N-VA vise à rassurer le Mouvement flamand mais surtout à cacher le bilan socio-économique du gouvernement fédéral – « un déficit budgétaire et une croissance atone » – et « les coupes claires dans les prestations sociales, dont celles des néerlandophones ».

La Sécurité sociale est le « ciment » de la Belgique, a souligné M. Di Rupo selon qui les pensionnés sont les grandes victimes du « gouvernement MR-N-VA », avec le saut d’index et les hausse d’impôt.

Le président du PS a opposé ce bilan fédéral à l’action des Régions qui insuffle le dynamisme socio-économique et apporte la garantie Jeunesse.

« Je fais le voeu de remettre le progrès social au centre des politiques comme nous le faisons dans les Régions et à travers le chantier des idées », a dit Elio Di Rupo qui, sur le plan privé, a félicité le Premier ministre Charles Michel pour la naissance de sa fille.

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