Brussels Airlines

Pour Coens « l’État ne doit pas rentrer dans le capital de Brussels Airlines »

Joachim Coens, président du CD&V estime que l’Etat ne doit pas rentrer dans le capital de la compagnie aérienne Brussels Airlines, indique-t-il samedi dans une interview donnée à l’Echo. Le président du cdH, Maxime Prévot, considère pour sa part que « remettre des centaines de millions dans Brussels Airlines juste pour agir comme Baxter n’a pas beaucoup de sens », peut-on lire dans L’Avenir.

« Ce n’est pas Lufthansa, Alitalia ou KLM qu’on doit sauver mais la connectivité de Zaventem-Bruxelles. Elle doit être durable, du point de vue écologique et économique. Si pour cela on doit mettre de l’argent, d’accord, mais on doit être sûr qu’à long terme, telle et telle destination seront desservies, que Lufthansa et Star Alliance nous aident pour les long-courriers… », déclare-t-il.

Pour Joachim Coens, l’Etat ne doit pas rentrer dans le capital de Brussels Airlines. « Je ne pense pas qu’il faille revenir à des compagnies d’État. Alexander De Croo et le gouvernement doivent avoir des assurances dans le cadre d’un accord contractuel entre la Belgique, l’aéroport, Brussels Airlines et Lufthansa. Je laisse les négociations se dérouler. Brussels Airlines a besoin d’un nouveau business plan, même si l’État ne donne pas d’argent », ajoute le président du CD&V « Avoir une chaise dans un CA n’offre pas une garantie suffisante », ajoute-t-il.

De son côté, le président du cdH, Maxime Prévot, estime dans les colonnes de L’Avenir que « remettre des centaines de millions dans Brussels Airlines juste pour agir comme Baxter n’a pas beaucoup de sens. » « On fait le MisterCash à 300 millions d’euros, alors qu’on n’injecte que 8 millions dans la culture? », s’interroge encore le bourgmestre de Namur.

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